Installation “Cactus & Black Hole”

Workshop avec El Ultimo Grito - MA Space & Commuication 2021 HEAD Genève

 

Le design en tant que connexion narrative entre deux points dans l'espace et le temps évoque un film de "road trip". Ces deux points sont presque sans importance, ils ne font que fournir un contexte. Nos personnages de film se mettent en tête - pour n'importe quelle raison aléatoire - d'aller de A à B. L'histoire ne porte jamais sur l'atteinte du but, mais sur la façon dont ce but est atteint. Il ne s'agit pas de l'arrivée mais du voyage, de la manière dont cette connexion est matérialisée, au point que plus le voyage est "peu fonctionnel", plus la réalité devient intéressante.

 

En collaboration avec le studio El Ultimo Grito, 12 designers se sont vus attribués l’un après l’autre 2 mots, avec à chaque fois le mot précédant en commun. Ainsi, il était de leur devoir de relier dans l’espace - par leur installation respective - les 12 mots suivants : jet pack, cactus, trou noir, crocodile, réfrigérateur, astéroïde, masque de Toutankhamon, ascenseur, steak. superordinateur, dent en or et finalement revenir a jet pack. Il est question ici de l’installation qui reliait les mots Cactus et Trou noir, présentée au bâtiment A de la HEAD Genève en Novembre 2020.

“Sous un desert quelque part sur Terre, un laboratoire scientifique privé tente de recréer les expériences de 2011 du CERN avec leur propre Grand Collisionneur. Celui-ci étant encore plus grand que celui de Genève, les scientifiques et leurs investisseurs ont de grands espoirs quant aux résultats des experiences. Le secret et le pouvoir des trous noirs les rendront célèbres. Pour se cacher aux yeux de tous, le centre est enterré sous le desert, sur lequel des centaines de faux cactus ont été installés pour surveiller et protéger les alentours. Malheureusement, le jour J, quelque chose s’enraille, et le centre scientifique crée - sans le vouloir - un mini trou noir destructeur qui aspire lentement mais surement tous les alentours. Le silence se fait, et ne reste alors que le sable et les cactus, progressivement déformés puis aspirés vers cette masse noir si lourde que même la lumière ne s’en échappe.”

 

Crédit photographique : Roman Lusser

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