Un livre chronographe et chronophage.
“Perdre sa vie à la gagner.”
Projet en collaboration avec le studio Metahaven en 2020. 11 designers se sont relayés pendant 24 heures - par roulement de 8 heures en équipes de 4 - pour créer une publication dont le sujet est le temps qui passe. Pour ce faire, une salle a été attribuée aux équipes avec à leur disposition 6 appareils photo et une imprimante/scanner noir et blanc. Par l'impression de photographies témoignant du temps passé dans ce huis clos, puis par l'accumulation et la manipulation physique des images à travers la numérisation et la réimpression, ce livre se pare d'autologisme : il est né de lui-même et existe parce qu'il a été construit comme témoin de sa construction.
Il y avait un monde avant et après le Brexit, un monde avant et après Trump. Dans l’équation de l'accélération technologique des appareils et des produits, et de la perception que les idées et le temps vont plus vite que jamais, on parle peu de la perception du temps lui-même.
Ce livre se concentre sur la façon dont la perception psychologique est façonnée par l'expérience et la visualisation du temps. Le temps comme économie, le temps comme coordination, la notion de ligne du temps.
Perdre sa vie à la gagner
Imprimé et relié en 1 exemplaire unique conservé au master Espace & Communication de la HEAD — Genève
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